A l’Hôtel de la Marine, j’ai été saisi par un meuble. Le bureau Louis XV sur lequel Victor Schoelcher a signé, le 27 avril 1848, les décrets d’abolition de l’esclavage est une relique de la République. Peut-être même a-t-il la puissance d’un fétiche ? Car à la boutique j’ai acquis la réédition d’un florilège paru pour le centenaire de l’abolition (1948). Préfacé par le poète martiniquais Aimé Césaire et commenté par l’historien communiste et professeur de khâgne Emile Tersen, l’ouvrage compile des extraits choisis parmi les publications du Franc-Maçon alsacien. Voilà une lecture entrainante pour un citoyen bénéficiant de congés payés1. Le genre de lectures qui pourrait avoir une suite. Pourquoi lire Esclavage et colonisation2 ?
Pour la force des images
Envoyé par son père porcelainier soigner sous le climat des îles des idées trop républicaines, le jeune Victor est au contraire saisi par l’horreur de l’esclavage et adresse ses premiers textes enflammés à des revues parisiennes. Ému, il brosse des tableaux émouvants (à l’attention d’un public qui, post-révolutionnaire et travaillé par la sensibilité romantique, est déjà largement indigné par la condition esclave).
L’hypotypose du début Des noirs pose les choses :
« Pour moi, c’est un tableau douloureux qui ne sortira jamais de ma mémoire et qui m’attriste encore, que celui de cette infortunée que je vis au milieu d’une place publique, salement vêtue, froide et indifférente à son sort, entourée de passants et d’acheteurs, avec un crieur à ses côtés qui disait en grimaçant :
« Allons messieurs, à 200 piastres la jolie négresse (…), 250 piastres, elle est très douce, 260 piastres ma petite négresse, c’est pour rien (…). Allons 261 piastres ! « ,
Et l’on venait lui tâter les chairs, et un autre la tournait et la retournait, et un troisième la regardait aux dents. Hélas ! Il n’est que trop vrai, tout comme nous faisons au marché, aux chevaux, pour examiner leur âge et leur allure ».
Ces insertions picturales demeurent assez rares, au milieu de développements plus sérieux. Elles n’en ont que mieux traversé le temps. Ici les figures de l’accumulation claquent le rythme du fouet :
« Le fouet est une partie intégrante du régime colonial, le fouet en est l’agent principal; le fouet en est l’âme; le fouet est la cloche des habitations, il annonce le moment du réveil, et celui de la retraite; il marque l’heure de la tâche; le fouet encore marque l’heure du repos; et c’est au son du fouet qui punit les coupables, qu’on rassemble soir et matin le peuple d’une habitation pour la prière; le jour de la mort est le seul où le nègre goûte l’oubli de la vie sans le réveil du fouet. Le fouet en un mot, est l’expression du travail aux Antilles. Si l’on voulait symboliser les colonies telles qu’elles sont encore, il faudrait mettre en faisceau une canne à sucre avec un fouet de commandeur ».
L’effet de présence est maximal quand l’archive parle d’elle-même, à l’instar de l’annonce légale de la vente aux enchères, au profit de l’État, « sur la place du marché, à l’issue de la messe (…) de l’esclave Suzanne, négresse, âgée d’environ quarante ans avec ses six enfants de treize, onze, huit, sept, six et trois ans. Provenant de saisie-exécutions. Payable comptant. »
Ailleurs, c’est l’explication froide des classifications inhérentes au régime colonial (de peines, de droits, de prix…) qui, deux siècles plus tard, continue de restituer quelque chose de ce système concentrationnaire particulier. La lecture de Schoelcher ne laisse pas de marbre. Mais c’est avant tout à l’intelligence qu’elle s’adresse.
En raison de la rhétorique
Car Schoelcher appartient à un monde qui partage les valeurs et les techniques de l’argumentation. Vu du XXIe siècle, on se prend, bêtement, à rêver de ce monde ignoble et injuste, de ce monde toutefois où, parfois, les adversaires s’agressaient d’abord à coups d’arguments complets. C’est d’ironie, et non d’injure, qu’il frappe l’abbé Joseph Rigord, dont la plume cléricale justifie par des arguties bibliques le maintien du système. Quant au baron de Mackau, dont les lois de 1845 affirment des principes réformistes-progressifs que Schoelcher combat, il reconnait que « ses propositions relatives à l’esclavage paraissaient un hommage d’autant plus réel à l’opinion publique qu’il est personnellement moins bien disposé à l’égard de l’émancipation »3.
Schoelcher s’attaque au racisme biologique, qui suppose les Nègres paresseux et vicieux, incapables au travail et a fortiori à la citoyenneté – et accessoirement (et plus étonnamment) les Blancs inadaptés au travail sous les Tropiques. Il le fait en puisant faits et arguments dans l’histoire, dans l’éthographie et même dans le développement de l’enfant.
Il dénonce l’incohérence morale des élites européennes
Il manie le raisonnement par l’absurde :
« Si les nègres font partie de l’espèce humaine, ils ne nous appartiennent plus, ils sont nos égaux. Si les nègres font partie de l’espèce brute, nous avons le droit de les exploiter, de les utiliser à notre profit, comme les rennes, les bœufs et les chameaux ; nous avons même aussi le droit, c’est une conséquence forcée, de les manger comme des poulets et des chevreuils : — il n’y a pas ici de juste milieu.4
Actualité des observations
Alors les pages se tournent, et le crayon ancre dans les marges des balises de retour, les notations que le passage des siècles parait n’avoir pas délavées.
Il n’y pas de conscience universelle : l’habitus et les représentations
Schoelcher souligne la dimension incorporée de l’asservissement, qui empêche (encore, et provisoirement) la révolte du plus grand nombre.
« il y a réellement en eux une conviction si profonde que nous sommes d’une nature supérieure à la leur qu’on l’on voit sur une habitation 4 ou 5 blancs gouverner et faire agir seuls, à coups de fouets, 4 ou 5000 Noirs ainsi qu’un maître d’école soumet ses petits élèves en leur imposant une terreur morale qui les empêche même de songer à se révolter. »
Inversement, les colons, accoutumés, pris dans leur système de valeurs propres, ne voient plus le mal.
« Les habitudes de l’esclavage corrompent l’esprit à un point qu’on ne saurait dire, et familiarisent déplorablement le cœur avec ces détestables choses. Un propriétaire de la Martinique, vieil homme respectable et bon, que l’on étonnerait beaucoup si on lui disait qu’il commet une atrocité, tient de ses ancêtres, et conserve, sous le nom de prison, une cage en bois plein, haute tout au plus de trois pieds, véritable bière, dans laquelle on ne peut entrer qu’en rampant. Un jeune homme à qui je communiquais mes réflexions sur cet horrible boîte (…) me répondit d’une manière fort calme : « Mais, monsieur, ils ne sont pas là pour avoir leurs aises ! » Il avait à peine vingt-cinq ans. »5
Douze ans plus tôt, Shoelcher, à 26 ans, avait cette analyse culturaliste :
« Ces monstrueux usages, qui nous révoltent, sont regardés, aux colonies, comme tout naturels, tant il est vrai que les impressions que reçoit l’esprit de l’homme le façonnent et le modifient selon le temps où il vit, le pays qu’il habite, et l’éducation qu’on lui donne. Il n’y a pas de conscience universelle. »
L’abrutissement et le présentisme : ce que misère fait
Quand les anti-abolitionnistes pointent le spectacle désolant des populations esclaves, en apparence stupides, immorales, inaptes à la vie sociale et civile, Schoelcher ne nie pas cet état de fait, mais dénonce l’inversion de la cause :
« Leur infériorité sous le rapport intellectuel est incontestable. (…) Et voilà que dès lors les esclaves sont aux yeux de leurs ennemis des brutes faites pour travailler, par droit de conquête, comme les bœufs et les animaux. (…) Mais pourquoi ? C’est que, étranger à tout raisonnement, leur esprit circonscrit par la misère dans un cercle fatal, ne peut arriver à ce point de développement, où il conçoit de bonnes actions. (…) Il est insouciant parce que rien ne saurait intéresser un esclave ; il est paresseux parce que son travail n’est pas payé, parce qu’il n’en recueille aucun fruit ; il est flatteur parce que c’est le moyen d’éviter les coups (…) ; il est lâche parce que le courage est une vertu qui s’acquiert seulement par la réflexion ; il est voleur parce qu’il n’a rien ; il a rarement de bons sentiments parce que son état d’abrutissement l’empêche de les concevoir… »6
Le thème de l’abrutissement – qu’il faut entendre dans un sens littéral – revient au fil des pages.
Les noirs ne sont pas stupides parce qu’ils sont noirs, mais parce qu’ils sont esclaves. (…) L’atrophie de toutes facultés d’esprit est au fond de toute servitude, blanche ou noire. »
et de citer le Polonais éxilé à Paris Jean Czynski, défenseur des juifs et des serfs paysans (et futur soutien du mouvement coopératif) :
« croirait-on que ces malheureux, presque entièrement privés de leurs facultés intellectuelles, ont perdu l’usage de la parole? Ils sont incapables de soutenir la plus simple conversation, d’échanger même quelques phrases sur des sujets domestiques. J’ai vu 100 fois de pauvres serfs suer sang et eau pendant une heure pour expliquer une commission dont ils étaient chargés, et qu’un enfant libre de 5 ans aurait rendue en une minute. Le dictionnaire d’un serf est en harmonie avec ses occupations journalières, extrêmement limitées dans la monotonie d’un même cercle. »
Ce thème parait, à notre époque de servitudes douces et nouvelles, étonnamment actuel. L’argument de la bêtise, de la faiblesse morale et de l’incapacité, comme justifications de l’indifférence ou du mépris, je l’ai entendu au sujet des gilets jaunes.
Ajoutons que chez Schoelcher, qui vit dans un moment de bascule entre le régime d’historicité passéiste (de l’Ancien Régime) et le régime moderniste (du scientisme, de l’industrie, du revival catho, de l’anarchisme libertaire…), cet abrutissement prend aussi la forme d’un présentisme qu’on présente pourtant comme un caractère de notre XXIe siècle :
« voilà la vie de l’esclave, froide, machinale, abrutissante et vile, monotone et sans passé pour réfléchir, sans avenir pour rêver, n’ayant que le présent toujours armé d’un fouet ignominieux. »7
L’angoisse et le déni
Scoop : nous n’avons pas le monopole historique de l’angoisse face à l’insoutenable :
Oui, vous le savez, vous vivez dans l’inquiétude tout en ne voulant point avouer vos craintes, le mot liberté vous fait frémir, la terreur est à l’ordre du jour sur l’émancipation ; vous mettez à l’index celui qui prononce une parole libérale : aussi, je vous l’ai dit, plus d’un parmi vous cachent le fond de leur pensée, plus d’un savent qu’il faut en finir, et ne confessent point leur vérité. Vous vous trompez les uns les autres… vous êtes en péril.8
Sans délai ni compromis : actualité du radicalisme de Schoelcher ?
En métropole, l’opinion publique contemporaine de Schoelcher est majoritairement convaincue qu’il faut mettre un terme à l’esclavage. On débat du moyen d’y arriver, et du calendrier. Depuis les quatre colonies, les planteurs, majoritairement anti-abolitionnistes, continuent de multiplier les procédés disqualifiants ou dilatoires. Cette situation, qui met en jeu un principe aujourd’hui hautement consensuel (la dignité humaine, universelle, est radicalement incompatible avec l’esclavage), et qui était déjà vers 1830-50 majoritaire dans l’opinion publique, peut-elle nous éclairer dans notre relation à l’anthropocène ? Alors que je suis par formation sensible à l’anachronisme et rétif aux effets de manche et courts-circuits intellectuels, j’ai été frappé, par delà les siècles et la différence des sujets, par l’écho des situations, relatives à deux impératifs moraux qui n’ont en commun que leur absolu déontologique :
- il est absolument impossible de justifier moralement l’esclavage (1830)
- il est absolument impossible de justifier moralement la destruction massive et exponentielle du vivant et de son environnement (2030)
De page en page, la tentation du mutatis mutandis croit. Cela présume sans doute moins de la justesse des translations qui suivent que de la force de l’auteur.
Apaiser ? De l’inefficacité des dispositions non contraignantes
Pour récuser toute « écologie punitive », expression péjorative désignant ce que la nécessité morale ou la prudence scientifique tendraient à commander, nos dirigeants appellent à pacifier les cœurs, à éviter la division, à laisser faire le temps.
« comme si l’histoire ne nous apprenait pas que le temps n’accomplit rien tout seul, en morale comme en politique, et qu’il veut être aidé. »9
Chiffres et observations à l’appui, VS prouve que les dispositions incitatives adoptées sous la monarchie de Juillet en faveur des esclaves ont été inopérantes, pour des raisons culturelles, économiques, juridiques, etc. La préparation du changement, et notamment la « moralisation » des esclaves en vue de l’accession à la liberté puis aux droits et devoirs du citoyen, fut une fiction. [A ce stade, je précise que j’ai lu Schoelcher, mais aucunement une bonne histoire de l’esclavage au XIXe siècle qui mieux pourrait confirmer ou nuancer le jugement de Schoelcher.]
C’est durant cette période que Joseph Rigord, curé de Fort de France, indique que :
Nous avons prouvé que l’esclavage ne constituait un crime devant aucune loi, soit divine, soit humaine, et que cette condition, en tant qu’elle est le résultat d’une institution matériellement et légalement établie, n’était pas de notre compétence. Ce sont les puissances humaines qui ont légalisé la servitude ; c’est à elles de briser le lien des esclaves. Quant à nous, quelles raisons pouvons-nous avoir pour saper les fondements de l’esclavage avec ce zèle qui doit nous animer toutes les fois qu’il s’agit de combattre une chose mauvaise? Notre mission n’est-elle pas plutôt de protéger les intérêts de tous, et de calmer les passions qu’une question si délicate doit naturellement soulever?10
Chansonnette qui a des airs actuels de : « Moi, je ne suis pas scientifique, d’ailleurs je ne sais pas quelle est la part de l’homme dans le réchauffement climatique, il parait qu’i l a un doute, mais ce que je sais, c’est qu’il ne faut pas opposer les Français les uns aux autres… Ne devons-nous pas plutôt essayer de trouver ensemble de bonnes résolutions ? »
Contre l’accusation d’abstraction
Ma génération, qui a connu enfant la chute du Mur de Berlin, a grandi dans un monde où bien des adultes partageaient à leur insu la croyance diffuse dans la Fin de l’histoire, dans un monde où l’accusation d’ « idéologie » et la revendication du « pragmatisme » (en contradiction complète avec le sens des mots idée et praxis) ont constitué un certain alpha et omega de la chose publique. Ma génération, dont la cohorte aujourd’hui plus âgée a aussi vu ce supposé réalisme conduire aux désastres climatiques, à l’explosion des inégalités, à la croissance des fanatismes religieux et maintenant à l’arrivée jusque dans le monde libre de pouvoirs autoritaires et populistes, n’y croit plus – même à droite. Alors quel étonnement de lire que les abolitionnistes étaient également accusés de « déconnexion », d’ignorance du réel, de verser dans une pensée abstraite (ce que l’idéologie néo-libérale nomme : idéologie).
« Autant que qui que ce soit, nous apprécions la haute importance politique et industrielle des colonies, nous tenons compte des faits, nous n’ignorons pas la valeur attribuée à ce qui se passe autour de nous… »11
Bien au contraire, VS met en garde contre l’imminence d’un risque supérieur, celui du bain de sang, pour les colons ou leurs descendants – le thème de la dette ?
« Nous ne voulons point de mal aux Blancs. Mais qu’ils y prennent garde, qu’ils réfléchissent, leur avenir se teint de sang, et nous n’avons pas peur de le répéter : s’ils se refusent à abolir l’esclavage, ils mourront de la main de leurs esclaves ; ceux-ci comprendront leurs droits tôt ou tard et il y aura de terribles massacres. »
L’éthique, le politique, le consommateur
Mais ce que Schoelcher affirme le plus haut et fort, c’est la prévalence de l’éthique sur tout. Nulle considération ne saurait justifier l’injustifiable. Et de citer l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert qui, presque un siècle plus tôt, affirmait : « périssent les colonies plutôt que la liberté. »
« Que l’esclavage soit ou ne soit pas utile, il faut le détruire ; une chose criminelle ne doit pas être nécessaire. La raison d’impossibilité n’a pas plus de valeur pour nous que les autres, parce qu’elle n’a pas plus de légitimité. Si l’on dit une fois que ce qui est moralement mauvais peut être politiquement bon, l’ordre social n’a plus de boussole et s’en va au gré de toutes les passions des hommes.»12
Reprenant un motif de la seconde moitié du XVIIIe siècle, il reconnait que le prix à payer, le seul, sera économique et se traduira en termes de pouvoir d’achat et de confort pour « l’Europe qui craint déjà de manquer de toutes les superfluités qui lui sont devenues nécessaires. »13
Mais alors les produits coloniaux subiront sans doute quelque augmentation. C’est à l’Europe à la supporter ; c’est au consommateur à accomplir la grande œuvre de l’émancipation des esclaves.14
To be continued : Haendel ou la révolution ?
Schoelcher présente la voie révolutionnaire comme seule condition possible d’un ordre social :
Les révolutions se font pour rétablir dans l’ordre social l’équilibre que les envahissements de la richesse tendent toujours à détruire. Depuis qu’il y a eu réunion d’hommes, les opprimés n’ont jamais rien obtenu des oppresseurs que par la force ; et si chaque pas dans la carrière de la liberté du monde est marqué de sang, c’est une nécessité qu’il faut reconnaître avec nous, mais dont on ne peut accuser que l’impuissance ou la méchanceté providentielle.
Si mon ancrage social-démocrate me retient de le suivre pleinement dans cette voie, peut-être pourrai-je me tourner, par mimesis admirative, vers son autre passion. Schoelcher, exilé à Londres sous Napoléon III, fut le premier biographe de Haendel.
Dans l’attente, je me propose d’emprunter dans une excellente médiathèque sa correspondance avec Victor Hugo.
- Une lecture que je n’ai pas faite en féru d’érudition. Je suis par exemple volontairement passé à côté d’un des aspects intéressent la critique, à savoir le passage progressif d’une position gradualiste/réformiste (années 1830) à un abolitionnisme radical (années 1840), jusqu’au coup de force du décret. ↩︎
- Victor Schoelcher, Esclavage et colonisation. Avant-propos par Ch. A. Julien Introduction par Aimé Césaire Textes choisis et annotés par Emile Tersen, Paris, PUF, Quadrige, 2018 [1948] ↩︎
- Op.cit. p. 116 ↩︎
- De l’esclavage des noirs, 1833, cité dans op.cit., p. 97. ↩︎
- Des colonies françaises, 1842, cité op.cit., p. 53. ↩︎
- Des Noirs, 1830, cité op.cit., p. 36. ↩︎
- Id., p. 31 ↩︎
- Des colonies françaises, 1842, cité dans op.cit, p. 67 ↩︎
- Histoire de l’esclavage durant les deux dernières années, , p. 108. ↩︎
- Cité. op.cit., p.125. ↩︎
- Des colonies françaises, 1842, cit. p. 102. ↩︎
- Des Noirs, 1830, cité op.cit., p. 36 ↩︎
- Ibid., p. 38. ↩︎


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